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l'avion contre l'ouragan

mercredi 4 septembre (10h26)

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           le train nous emmène de Dijon avec 15mn de retard, ce qui pourrait passer pour un signe mais nous restons très rationnels. Le départ fait pincer les coeurs à l’unisson, et c’est dans une atmosphère lacrymale que nous partons sur Paris.

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            le transit Gare de Lyon/Charles de Gaulle aéroport est si passionnant, que je me permettrais de passer sous silence les détails. Nous rejoignons la sœur d’Isabelle, Marie-Noëlle et son fils Lucas. Nous voici donc réunis autour d’un bon repas tout droit sorti de la brioche dorée, ode à la cuisine française.

Depuis ce matin, les nouvelles météos ne sont pas fameuses. Un ouragan, Dorian, est en train de sévir au large des côtes américaines, causant des dégats humains et matériels innombrables et accessoirement un retard horaire sur les avions en partance pour New-York, notre escale. Pas d’inquiétude, le retard annoncé se situe entre une heure et trois heures...ah ben si, on peut s’inquiéter même si ça ne sert à rien.

Après des au-revoirs digne d’une rivière en cru, nous nous dirigeons vers le terminal.

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Mercredi 4 septembre (17h)

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          Assis par terre, dans un terminal archi-bondé, nous écoutons les nouvelles du départ, et du retard qui s’accumule, et de notre correspondance qui s’envole sans nous. l’avion partira finalement à 21h30, trois heures de retard, qui après un rapide calcul, nous fait déjà entrevoir une nuit à la belle étoile, pardon, aux beaux néons sur les vieilles banquettes de JFK. En passant, je suis ravi de voir un énorme flockage sur l’A380, qui nous assène un message percutant : « Il n’est pas trop tard pour sauver la barrière de corail ». Sur un monstre qui consomme six tonnes de Kérosène à l’heure, faut avouer que c’est cocasse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 4 septembre (23h30 heure locale) aéroport JFK

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               Nous courrons à travers les couloirs de l’aéroport, à ce moment il nous reste 1H15 pour monter dans l’avion pour Mexico. On s’accroche à un mince espoir, qui va vite exploser, quand nous nous retrouvons devant la file d’attente aux douanes. Pourtant, l’espoir renaît quand on voit à quelle vitesse, les douaniers abattent les vérifications d’entrées sur le territoire. Pour notre cas, trois minutes chrono en main. Nous recommençons notre course effrénée! le but, ou plutôt l'espoir, récupérer nos sacs, sortir de la zone internationale, trouver le bureau d’enregistrement, enregistrer derechef nos sacs, repasser la douane, trouver le quai d’embarquement, monter dans l’avion et enfin chanter Mexicooooooo !! ( Tout ça en moins de quarante minutes sinon c'est pas drôle ).

               Dans les faits, nous avons trouvé porte close à l’enregistrement. Alors on a regardé les taxis faire leur moisson de voyageurs devant l’aéroport, en profitant d’une clope bien méritée.

 

Jeudi 5 septembre (3h) terminal JFK.

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          Je pensais qu’un aéroport international vivait toute la nuit, ce n’est pas le cas entre 1h et 5h du matin. Quel silence, juste interrompu de temps à autre, par le ronflement nos compagnons de nuitée et un vigile venu prendre son casse croûte, un sandwich multi-étages, réclamant une souplesse maxiliaire peu commune.

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             Il est 10h et nous embarquons pour Mexico, où nous arriverons à 14h30, pour ensuite rejoindre Guanajuato par l’avion de 19h30, arrivée 20h30. s’ensuit, une balade en taxi, où nous découvrons Guanajuato de nuit, et c’est déja un spectacle magnifique. La ville est constellée de tunnels, avec des points d’accès piétons pour le centre ville, disséminés un peu partout. Le taxi nous dépose juste à côté de notre future maison, et petit bonus, la pluie diluvienne nous surprend sur le chemin. Ce sont des torrents de flotte qui coulent dans les rues pentues, spectacle magique et qui nous informe sans l’ombre d’un doute que l’évacuation des eaux de pluies à Guanajuato, c’est du brut.

 

Jeudi 5 septembre (21h30) heure française : vendredi 6 septembre (3h30) casa Renacida, guanajuato

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             Nous entrons dans notre casa, un code, puis un autre code, et puis voilà! 42 heures sont passées depuis un TGV dijonnais, il est temps de se poser. Ah ! Si ! on fait une danse de la joie au milieu du salon et puis on va se coucher...non sans souhaiter bonne nuit à notre colocataire.

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puis 3h...
quand on nous annonce 1h de retard
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A priori, il n'est pas too late pour Airbus
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quand t'as une petite faim la nuit
JFK encore endormi
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