Pas un jour sans une fête, un defilé, un concert de mariachis ou tout prétexte à chanter dans les rues.
Et voilà! Trois semaines que nous avons atterri à GTO. Notre quotidien est partagé entre les cours d'espagnol, les révisions car nous sommes très studieux, et les balades dans GTO, où nous avons plus l'impression d'habiter que de voyager.
Toute la classe d'espagnol réunie
Les francophones en force
Nous sommes, vous le savez surement déjà, dans un pays de tradition catholique. Ceci se traduit entre autres par de multiples fêtes dédiées aux divers saint patrons. Ces derniers sont très nombreux, et chaque jour de l'année, chaque église, basilique ou autre édifice religieux, commémore à tout va. Ambiance!
Quelqu'un n'a pas eu le temps de faire sécher son polo
Eglise de San Roque
et son Jésus en tutu
Nous avons eu la chance, sur le mois de septembre de participer aux festivités de "el dia de la independencia" qui marque le début de la guerre d'indépendance le 15 septembre 1810, et à la commémoration de la prise de la Alhondiga ( le grand grenier à grains de GTO) par les insurgés contre l'aristocratie espagnole, le 28 septembre 1810. Et les défilés, points d'orgues de ces festivités.
Quelle prestance, mon cher.
Même les chevaux ont leur sombrero
le curé révolutionnaire, Miguel Hidalgo
La version mini
De la couleur, toujours..
La relève pour la prochaine révolution
Rassurons nous, l'armée mexicaine s'est modernisée depuis. Tout de suite beaucoup moins traditionnelle et beaucoup plus effrayante.
Du gros calibre
puis du plus gros encore. miam!
Et ils sont nombreux
Passons à des choses plus frivoles. GTO, c'est aussi une ode à la vie nocturne, aux terrasses de style rooftop, qui vous offrent des vues magnifiques sur la ville illuminée, et des cocktails au mezcal qui vous offrent une vision merveilleuse de votre réveil demain matin. Des découvertes comme la beer company, où la dégustation d'une Carolus, suivie d'une Duvel vous recouvre d'un brin de nostalgie, et où le cinéma indépendant du coin, qui projette un film français, vous rappelle ô combien la vacuité générale, d'un certain cinéma d'auteur dans notre beau pays, est une marque de fabrique.
Duvel dans un verre Delirium, je suis aux anges
un peu de repos avant d'attaquer
Mug ou verre? mais toujours mezcal
Banquette, terrasse, Chimay et bim, t'es relax
La salle principale du ciné "la mina". l'impression d'être chez des copains. un vidéoprojecteur, une chaîne hifi, des poufs, un cappuccino et c'est le bonheur
Le théatre de Juarez
On se cultive, on visite, on se ballade sur les montagnes environnantes, on teste la gastronomie locale qui voue un véritable culte à la farine de maïs, une odeur qui, maintenant pour nous, symbolise le Mexique. nous commençons à communiquer plus régulièrement en espagnol, enfin surtout Isa, qui me sert régulièrement de prof. El viaje apenas comienza!